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à mes cercles
Je reviens d’un voyage en Guadeloupe, un pèlerinage sur la terre de mes ancêtres du coté maternel.
Pour
préparer ce voyage, je me suis rapprochée de geneanet,
j’ai connu le cousin Joseph, qui m’a, en 2 semaines, permis
de remonter jusqu’à la 10° génération
des Renoir (1638 ) en Guadeloupe.
Ma grand mère
maternelle
Miriam Renoir est née de père inconnu,
l'identité du père était un secret de famille. Marie Emilia disait qu'il s'agissait de
Victor Schoelcher qui a porté la seconde loi sur l'abolition de l'esclavage en 1848.
Shoelcher est né en 1804, il était âgé de 70
ans au moment de la naissance de ma grand mère. On sait
aujourd'hui qu'un homme de 70 ans peut avoir des enfants. Ce qui
n'était pas crédible c'est que
Victor Schoelcher n'est jamais revenu aux Antilles depuis son voyage en 1841.Dans
l’histoire de mon arrière grand mère il est clair
que les preuves sont presque impossibles à rassembler, et
d’ailleurs cela n’a que peu d’intérêt.
En ce qui me concerne ma conviction est faite, grâce à
l’acte de naissance de ma grand mère que le cousin Joseph
(contacté par geneanet) a retrouvé si rapidement, et au
travail biométrique que j'ai fait. Je pourrais donc en rester
là, mais comment cette chose a pu se faire !
Cependant il me semble que cette histoire peut
présenter un intérêt du fait de la
personnalité atypique de mon arrière grand mère
dont on peut dire qu’elle avait plus d’un siècle
d’avance. D’après ce qu’on m’a dit et ce
dont je me souviens c’était une
femme moderne, on dirait
aujourd’hui une féministe au sens noble du mot. En ce sens
qu’elle refusait la dépendance à un homme : elle
assumait sa liberté et était utile à la
société dans laquelle elle vivait. Elle
était experte en phytothérapie, elle pratiquait l'Ayurveda, elle avait appris
à soigner avec les religieuses et avec des médecins, elle
avait sauvé des vies lors de l’épidémie de
choléra en 1865, elle avait 28 ans. Le célibat
était un choix, mais elle n’était pas croyante,
elle n’a donc pas choisit la vocation de religieuse. Pour autant
le sentiment que lui inspirait Schoelcher, peut s’apparenter
à celui des religieuses par rapport au Christ : une passion
dépourvue de sexualité : la
passion des idées
incarnées par l’homme. Il ne faut pas oublier que la
religion est omnipotente au 19-° siècle et que croyante ou
pas elle est profondément imprégnée de la culture
judéo chrétienne.
A plus de 36 ans la
maternité pouvait lui manquer. Cette culture a pu
l’inciter à enfanter en dehors des liens classiques
du mariage, comme Marie, avec « l’objet de sa
dévotion ».
A partir de souvenirs d’une
histoire forcément décousue, je voulais tenter de
reconstruire une histoire cohérente, et j’ai
décidé d’essayer de l’écrire.
J’aime écrire, ce qui ne fait pas de moi une
romancière à plus de 76 ans. Au delà de
l’aboutissement de ce projet, je crois
cette expérience intéressante pour moi et son partage
intéressant pour d’autres. Parce que le
sujet est
original, qu’il se replace à un moment de
l’histoire
de la Guadeloupe très important pour cette terre de mes
ancêtres, après l’abolition de l’esclavage,
mais aussi au moment où certains hommes comme Schoelcher ont
commencé à considérer les
femmes comme leur
égal et devant évoluer à l’image des
esclaves vers une
égalité des droits : droit à
l’instruction, droits civiques, droit à
l’épanouissement et à la responsabilité.
Une
image pour illustrer ce propos : le commandant de bord de notre avion
de retour en métropole était une femme…
Parce
que c’est ma formation professionnelle en tant que chef de projet
informatique, ce projet n’aurait aucun intérêt
s’il n’était soutenu par une
solide documentation.
Joseph sur place a pu m'y aider et puis il y a internet et les livres.
Quelle possibilité avait-on dans les
années 1850 de donner à une jeune fille une instruction
niveau disons brevet ? J’ai trouvé sur internet une
référence sur le couvent de Versailles tenu par les
dames de Cluny : mais quel enseignement y était donné ?
Quelle formation pour les infirmières ? Pouvait-on
écouter de la musique classique aux Antilles ? Autant de
réponses à trouver pour écrire ce livre.
Chaque
chapitre citera une anecdote qui m’a
été rapportée, ou relatera un fait par exemple :
l’abolition de l’esclavage en 1848,
l’épidémie de choléra en 1865, ou analysera
une personnalité en relation avec mon arrière grand
mère, par exemple le premier chapitre traite de la
personnalité de Cam la "Da" la nounou de mon arrière grand
mère, ou encore traitera d’une réflexion de mon
arrière grand mère sur un sujet en relation avec son
évolution.
Les personnages sont pour la plupart
imaginaires, sauf en ce qui concerne ma famille, certains noms
cités dans leur fonction figurent sur des actes officiels accessibles au public sur ANOM par
exemple la sage femme de Saint Pierre.
J’espère
vous compter parmi mes lecteurs. J'ai proposé le manuscrit pour le principe à quelques
éditeurs, tous l'ont accepté, mais avec
des participations plus ou moins substentielles, des éditions à compte d'auteur qui ne voulaient pas dire ces mots. En effet, une œuvre est choisie pour son
intérêt, mais aussi pour les potentialités de
l’auteur, à mon âge les potentialités sont
nulles.
Edilivre a accepté de m'éditer.
L'inconvenient c'est qu'il fait des tirages à la commande, il
n'y a pas de stock chez les libraires diffuseurs. Chez Apple, Amazon et
la Fnac les exemplaires numériques seront immédiatement
disponibles. La bonne idée c'est de le lire en numérique
et si vous souhaitez l'offrir vous commandez l'exemplaire papier autour
de 18 euros.
Le nom du roman : « le
secret de Marie Emilia » et son contenu sont déposés et protégés
: www.depotnumerique.com/
En
outre, il a fait l'objet d'un dépot légal et un
numéro ISBN est attribué pour chaque version papier et
numérique un exemplaire est déposé à la
Bibliothèque nationale de France
Pour vous donner l'envie de savoir si le secret de Marie Emilia est possible, je vous
propose quelques extraits, la postface et
l’étude biométrique que j’ai
réalisée.
Depuis le 20 Février 2014, il est en vente au format papier et numérique chez l’éditeur EDILIVRE
http://www.edilivre.com/le-secret-de-marie-emilia-1e700ff068.html#.UwfE9ijSospAprès
45 jours, une fois le dépôt à la BnF achevé,
il sera mis en vente sur les principaux libraires en ligne à
savoir Fnac.com, Chapitre.com, Amazon... et dans les librairies
agréés par Edilivre.
Laroque le 22 Aout 2013
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